Le récit du Siège de Paris est un récit qui se veut précis. C’est l’œuvre d’un journaliste qui sait qu’il vit un moment important de l’histoire à l’heure où la guerre oscille entre la défaite et peut-être un sursaut porteur de la victoire. Cette alternative habite le livre et entretient l’espoir.
C’est une chronique au jour le jour qui montre petit à petit la faim qui s’installe, le désordre qui augmente, les succès de quelques batailles et les échecs plus nombreux. C’est une peinture assez complète de la ville dans la totalité de son existence précaire.
Tout ceci est particulièrement bien décrit, sur un ton sérieux, parfois badin, dramatique quelquefois, mais jamais inutilement. C’est aussi un récit très personnel où l’auteur est impliqué. Il y a de l’authenticité et de l’émotion.
La Bataille de Paris est un ouvrage plus succinct qui complète et illustre bien le livre de Francisque Sarcey.
Engagé en 1870, à 17 ans, dans la Garde nationale, Arthur Chuquet a vécu la guerre de 1870 dans l’armée de l’Est. Normalien, historien et germaniste, il écrit son livre 20 ans plus tard. C’est le récit des différentes batailles autour de Paris ; mais aussi le récit complexe de la politique durant le siège : déchéance de Napoléon III, proclamation de la République et nomination de Gambetta. L’armistice est signé le 28 janvier 1871. Début février Gambetta se démet et, le 12, Thiers est nommé chef du pouvoir exécuif. Les préliminaires de paix furent adoptés le 1er mars. Le 10 mai, à Francfort, la paix était définitivement conclue.
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23 €
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